Transmis par Jean-Christophe:
« Exister à vélo implique donc de vociférer contre la voiture. C’est une question de survie. Dans l’équilibre naturel, les prédateurs trop nombreux menacent la disparition d’une espèce.
On pourrait considérer que, avec ses 10'000 morts par an rien qu’en France (35 millions de morts depuis sa création, selon la Croix-Rouge), l’automobile est devenu le premier prédateur de l’homme.
Et pourtant, la croissance de l’industrie automobile est considérée comme un indicateur de prospérité. On est pris de vertige devant la capacité d’auto-aveuglement de l’humain qui, dans une certaine mesure, instrumente sa propre extermination. Sans parler même de la fascination que la voiture exerce (digne de celle du cobra avant l’attaque mortelle) sur ses victimes (ou futures victimes) dont les revues spécialisées, publicités clinquantes valorisant la vitesse, et autres Salon de l’auto sont les manifestations les plus aberrantes.
Jamais aucune espèce, dans l’histoire de la création, n’avait engendré son propre prédateur avec autant d’enthousiasme.
Jamais les souris n’iront au Salon du chat. »
Tiré de Didier Tronchet, Petit Traité de vélosophie, Le monde vu de ma selle, éd Plon, mai 2000
« Exister à vélo implique donc de vociférer contre la voiture. C’est une question de survie. Dans l’équilibre naturel, les prédateurs trop nombreux menacent la disparition d’une espèce.
On pourrait considérer que, avec ses 10'000 morts par an rien qu’en France (35 millions de morts depuis sa création, selon la Croix-Rouge), l’automobile est devenu le premier prédateur de l’homme.
Et pourtant, la croissance de l’industrie automobile est considérée comme un indicateur de prospérité. On est pris de vertige devant la capacité d’auto-aveuglement de l’humain qui, dans une certaine mesure, instrumente sa propre extermination. Sans parler même de la fascination que la voiture exerce (digne de celle du cobra avant l’attaque mortelle) sur ses victimes (ou futures victimes) dont les revues spécialisées, publicités clinquantes valorisant la vitesse, et autres Salon de l’auto sont les manifestations les plus aberrantes.
Jamais aucune espèce, dans l’histoire de la création, n’avait engendré son propre prédateur avec autant d’enthousiasme.
Jamais les souris n’iront au Salon du chat. »
Tiré de Didier Tronchet, Petit Traité de vélosophie, Le monde vu de ma selle, éd Plon, mai 2000
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